Le tourisme fait sa révolution éthique
Le tourisme a de beaux jours devant lui. Le potentiel de développement de son écosystème est encore très exploitable, à en croire les récentes études et chiffres du secteur. A cela, et à titre de liftings, s’ajoutent de nouvelles tendances, très en vogue et séduisantes.
L’une des dernières en date, l’écotourisme, fait appel à la sensibilité écolo des vacanciers, mais aussi des prestataires. Quid ? Réponses.
L’eco-friendly se démocratise
C’est la tendance de la décennie. Voire même pour plus longtemps. En l’état actuel, l’avenir de notre planète est en sursis. On ne compte plus les « overshoot days », ces jours du dépassement calculés par l’ONG Global Footprint Network, nous indiquant la date à partir de laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre est capable de regénérer en un an.
Conscients de l’urgence, nous sommes nombreux à adopter de nouvelles pratiques, et à faire appel à notre intelligence collective ; la finalité : nous comporter plus éthiquement, pour la santé de notre planète, pour sa durée et pour le bien de tous ses habitants.
Aucun secteur n’y échappe, et la tendance ne devrait que s’accélérer. Qu’il s’agisse de mode, des moyens de transport, de cuisine ou de logements, l’homme commence à changer drastiquement ses méthodes dans une logique plus « éco ».
Le tourisme en première ligne
Les loisirs ont leur part belle dans la facture écologique humaine, tout comme les nombreux autres moteurs de notre confort. Et le tourisme, dans son essence la plus originelle, arbore une ligne bien épaisse sur la note. L’empreinte carbone des voyages en avion, la surconsommation engendrée par les croisières ou encore l’afflux de touristes dans des espaces fragiles et préservés sont de plus en plus pointés du doigt. L’impact est trop fort et ne présage rien de bon, à terme.
Des masses de touristes impuissantes affluent et contemplent des espaces fragiles.
Photo : Pxhere.
Cévéo, précurseur et ambassadeur dans son domaine
Connaissant, lui aussi, une révolution ces dernières années, le tourisme commence donc à se mettre en mode « durable ».
Certains précurseurs, comme Cévéo, œuvrent, depuis une vingtaine d’années déjà, dans un esprit de vacances en famille « responsables ». Avec sa dizaine de campings et résidences de vacances sur le territoire métropolitain, la société s’est donnée un fil rouge, un leitmotiv.
Loin d’être contraignant, le cahier des charges de la réussite est complet. Cela commence au siège de l’entreprise, où l’on « distribue une gourde isotherme à chaque nouveau collaborateur pour limiter l’utilisation des bouteilles en plastique », confie Alain Peckeu, président-fondateur. « Il n’y a pas de petit effort » complète-t-il.
Les catalogues, imprimés et distribués en dizaines de milliers d’exemplaires, sont, dès que possible, réalisés de façon écoresponsable. Il en va de même pour les déplacements, favorisant au maximum le covoiturage en groupant les employés. C’est ancré, c’est un réflexe depuis des années ; même s’il faut hélas déroger à la règle et se montrer flexible quand les contraintes sont trop lourdes.
Des actions concrètes
Cet état d’esprit s’étend surtout aux établissements en région. Dans un domaine où les recrutements sont fréquents, et le turn-over fort, les saisonniers sont sensibilisés, dès leur arrivée. Un livret d’accueil leur est remis, synthétisant l’engagement de Cévéo, et les bonnes pratiques à adopter en matière d’écologie.
Et cela se prolonge sur le terrain.
Partenariats avec certains fournisseurs locaux, utilisation de produits sanitaires biodégradables à base d’huiles essentielles, limitation des consommations d’eau et d’électricité (une partie de cette dernière provient de sources d’énergies renouvelables, et des minuteries sont installées), mise en place de récupérateurs d’eau et utilisation de papier recyclé … sont quelques points majeurs de cet engagement.
Bien au-delà, le respect du milieu naturel, le tri et la prévention au sens large appellent au bon sens de chacun, dans un esprit collaboratif.
Et cela fonctionne, et gagne même le domaine privé de certains salariés, qui séduits par la démarche, changent leurs habitudes et tentent de réduire leur empreinte écologique.
Les clients, eux, sont de plus en plus attirés par une initiative modeste et bienveillante. Invitant au plaisir de vacances simples, à profiter de produits locaux sans se priver, tout en réduisant son impact sur la planète, Cévéo a su s’imposer et recueille des témoignages réguliers de vacanciers sensibles aux valeurs de vertu du groupe.
Au titre de ses nombreux efforts en matière d’écologie, Cévéo peut se prévaloir d’avoir obtenu l’Ecolabel Européen pour six de ses établissements.
En phase ascendante, l’opérateur a récemment annoncé sa volonté de faire certifier sa récente acquisition à Bois d’Amont (Jura).
En savoir plus sur Cévéo et le tourisme durable !
Certains visuels ont pu faire l’objet de retouches.
Source de la photo d’illustration de l’article : Green plant photo, par Noah Buscher, sur Unsplash.