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Interview Cyclo

STEVEN LE HYARIC

 

Ancien cycliste Élite, il se définis aujourd’hui comme un aventureux toujours en quête de nouvelles aventures sportives et humaines. Aventurier n’est pas un métier mais une vocation de vie. Passionné de sport, de préparation mentale et de développement personnel il souhaite partager des aventures humaines et sportives. Il souhaite montrer que rien n’est impossible à qui s’en donne les moyens.

 

Bonjour Stéven, peux-tu te présenter en quelques mots ?

 

Alors en quelques mots, je me définirai comme un aventurier professionnel et organisateur d’évènements / d’épreuves : les GravelMan Séries. Au-delà de ça, j’ai commencé » le vélo à 5 ans en compétition et j’ai continué jusqu’au niveau élite. Après quoi je suis devenu communicant pour des marques, des personnalités et des athlètes jusqu’au Jeux Olympiques à Rio.

Et c’est après ces Jeux Olympiques que j’ai décidé de me diriger vers une activité qui me plaît et ressemble plus : partir à la découverte du monde à vélo.

 

Est-ce que tu peux nous citer quelques-unes de tes aventures ?

 

Depuis quelques années maintenant, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs projets. J’ai traversé l’Himalaya d’est en ouest, j’ai fait le Paris-Dakar en vélo, j’ai traversé le lac Baïkal, j’ai battu le record du monde du Kilimandjaro avec un vélo et en parallèle j’ai participé à des courses d’ultra un peu partout en Europe et dans le Monde.

 

Si tu devais en citer qu’une, quelle aventure t’a le plus marqué ?

 

L’Himalaya, sans trop d’hésitation … C’est vraiment au Népal et dans cette chaîne de montagne que je me sens le plus chez moi. C’était certainement la plus dure, la plus engagée mais aussi possiblement la plus belle expédition que j’ai pu réaliser. C’était un très beau projet, les autres l’étaient aussi, mais je garde un rapport particulier avec le Népal, l’Asie et l’apaisement qu’on peut y trouver.

 

D’où te vient ce côté « aventurier » ?

 

J’ai le sentiment d’avoir toujours été comme ça. Petit je partais avec mon vélo essayer de découvrir des chemins pendant que les autres essayer de pédaler plus vite sur un circuit. Je n’ai jamais aimé le principe d’aller s’entrainer pour s’entrainer, j’ai toujours aimé découvrir, partager, (faire des bêtises aussi), me dépasser avec l’envie d’explorer quelque chose, des endroits ou des personnalités … partir à la découverte des autres et de moi-même.

Je pense que j’ai toujours eu cette envie au fond de moi, mais ça s’est réellement manifesté juste après les JO de Rio, où j’ai décidé de complètement changer de vie et d’assumer cette envie de me réaliser au travers de ces aventures.

 

 

Tu as commencé ton Projet 666 : comment s’est passé ton aventure en Namibie ?

 

Ça s’est très bien passé. C’est un projet très étonnant, très dure évidemment, mais aussi bouleversant pour moi comme on put l’être d’autre aventures à travers le monde. C’était un projet de 4250 kms avec des moments de rencontre, de partage, mais bon il faut le dire aussi des moments de difficulté et de doutes.

C’était une sorte de défi que je m’étais lancé de traverser le plus vieux désert du monde, dans le 2ème pays le moins peuplé du monde, et parfois cette solitude pouvait être difficile à gérer pour moi qui adore partager, transmettre et partir à la rencontre du monde.

 

Et maintenant la traversée du Désert de Gobi en Mongolie ?

 

Exactement. J’ai fait quelques courses ultra durant cette saison qui se sont bien passées pour préparer la traversée du désert de Gobi en Mongolie, le désert le moins peuplé du monde. C’est un désert assez riche et diversifié, avec différents types de terrains, différents types de températures oscillant entre 10°C et -25°C. Le départ est dans une dizaine de jour et j’ai hâte d’y être !

 

En tant que fondateur des GravelMan Series, peux-tu nous expliquer le concept ?

 

C’est venue d’une idée un peu simple pour moi, j’avais des difficultés à partager et retranscrire mes émotions uniquement en partageant mes expériences via les réseaux sociaux ou les documentaires, du coup j’ai ressenti le besoin de créer un évènement, qui permettrait aux gens de ressentir ce que je pourrai ressentir dans mes expéditions, de leur mettre le pied à l’étrier, et de me dire qu’au-delà de leur mettre quelque chose dans la tête ou dans le cœur, c’est d’avoir donné envie de se lancer et de faire quelque chose.

Le GravelMan c’est un peu le prolongement de ce que je fais dans mes aventures aux 4 coins du monde, mais de manière minimaliste : c’est 350 kms en gravel ou en route, sur des circuits où le dépassement de soi et l’exploration sont les facteurs numéro un le tout dans la nature.

Au départ des villages vacances Cévéo on a organisé le GravelMan Auvergne et un autres dans le Jura et c’était un truc de dingue de pouvoir découvrir des régions et des lieux que j’avais du mal à creuser en tant que coureur cycliste. Là j’ai pu les découvrir de manière un peu plus lente et plus apaisée et c’est trop beau, vraiment trop beau.

C’est ce qui a fait que l’Auvergne est devenu une date centrale pour moi, car on s’y est senti bien dès le premier jour de la première édition et je trouve ça génial de faire découvrir des endroits magnifiques.

 

Que réserves-tu pour la 3ème édition du GravelMan Auvergne ?

 

En Auvergne, je réserve quelques nouveautés. Tout n’est pas encore bien défini sur le parcours, il faut que je prenne le temps d’aller reconnaître les traces, comme je le fait pour à chaque fois, mais il y a aura peut-être plus de volcans … je vais essayer de garder la surprise pour mai 2023 !

 

Quels sont les profils des participants ?

 

Il y a une communauté assez large, ça va du cyclotouriste au cyclosportif en passant par le triathlète, plus ou un peu moins confirmé, des voyageurs à vélo, des personnes pour qui c’est leur première expérience à vélo, … c’est un peu le rendez-vous des gens qui aime pédaler et être dehors.

 

Quel message voudrais-tu faire passer aux amateurs de cyclisme/VTT pour les convaincre de se lancer pour un séjour cyclo Cévéo ou un GravelMan ?

 

L’idée c’est d’être dehors et profiter de la nature. Après être dehors à plusieurs c’est plus sympa : on apprend plus vite, on rigole un peu plus, et surtout parfois on progresse encore plus vite en adaptant les parcours progressivement sur la durée du séjour ou du Gravel.

Il y a pleins de débutant qui n’avait jamais fait 100 kms à vélo et qui y arrivent très bien du coup j’ai fort espoir qu’il y ait encore plus de gens qui aient envie de se lancer.